N°7 : Nettoyage des macro-déchets dans les laisses de mer

Un nouveau contrat Natura est mis en place sur le site rivière Elorn, depuis le 19 décembre 2018, pour une durée de 4 ans et un montant de 12 648 €. Il est entièrement financé par les fonds européens FEADER ( Fonds européens agricole pour le développement rural).

 

Références aux fiches actions du DOCOB :

 A.1. – Entretenir durablement les laisses de mer

 

Habitats ou/et espèces concernés :

 Sables des hauts de plages (1140), prés-salés atlantiques (1330)

 

Contexte :

L’estuaire de l’Elorn abrite une multitude d’activités humaines professionnelles (pêche, conchyliculture, tourisme, industrie, activités portuaires, militaires...) et de loisir (activités nautiques, pêche plaisance, pêche à pied…). En lien avec ce bassin d’activités anthropiques fort et les enjeux de conservation de la biodiversité du site Natura 2000 « Rivière Elorn », il parait nécessaire de s’interroger sur la problématique des macro-déchets.

 

Objectifs du projet :

 Objectif 1 : Améliorer l’état de conservation des prés salés et des sables des hauts de plages, par le ramassage des macro-déchets,

 Objectif 2 : La mise en place d’un protocole de tri lors du ramassage des macrodéchets permettra d’avoir des informations précises sur les quantités, les tendances et les sources de macrodéchets sur la zone.

 Objectif 3 : Les opérations de restauration des habitats naturels doivent également permettre à terme d’impliquer la population et de permettre une évolution citoyenne,

 

Description du projet :

Ramassage manuel des macro-déchets d’origine anthropique (matières plastiques et caoutchouteuses, polystyrène, boîtes métalliques, bouteilles, cordages, « jupettes ») sur une distance de 1 000 m à proximité du lieu-dit « Le Vern » à Loperhet.

Les matières constituant la laisse de mer (débris organiques, algues échouées, bois d’épaves, flore et faune associées) ne sont pas considérées comme des macro-déchets et ne seront donc pas ramassés.

Ce ramassage suivra un protocole de tri et le montage du projet s’est fait en lien avec le référent national OSPAR/DCSMM, Loïc Kerambrun, basé au Cèdre à Brest.